Sega Megadrive 2

En fin de vie, la Megadrive fut relookée pour relancer les ventes. C’est en 1992 que sort la Megadrive 2.

Connaissant un moins franc succès que sa petite sœur, ce n’est ni plus ni moins qu’une Megadrive allégée et remis au goût du jour. Son histoire n’est pas très riche et on retiendra qu’elle prendra fin en 1998 et que de nombreux packs verront le jour.

Console :
Nom de code: Megadrive Mark II
Processeur : Motorola 68000 cadencé à 7,67 MHz
Coprocesseur : Zilog Z80 cadencé à 3,58 MHz
Processeur graphique : Yamaha YM7101
Processeur sonore : Yamaha YM2612 FM cadencé à 7,67 MHz
Mémoire :
– 64 Ko RAM
– 64 Ko VRAM (vidéo)
– 8 Ko (pour le Z80)
Support : cartouche jusqu’à 4 Mo
Palette graphique : 512 couleurs
Couleurs affichées : 64
Résolution : 320×224 pixels (PAL et NTSC) et 320×480 pixels (PAL)
Son : 10 voies stéréo
Ports : 2 ports manettes, port vidéo et audio
Dimensions : 231x212x33 mm
Poids : 735g

Manette :
Taille : 80x153x23 mm
Boutons : 8 au total
– Contrôle PAD
– 6 boutons d’action A, B, C, X, Y et Z
– Boutons start
Ergonomie : identique à la première version
Poids : 198g

Cette console ne se trouve qu’en occasion sur des sites de ventes ou magasins spécialisés.
Complète en boite, comptez environ 40€. Seule avec ses câbles et une manette, on pourra descendre dans les 10 à 15€. Certains packs spécifiques se trouvent vers 60€ (Aladin, Le roi lion, 5 jeux inclus etc).

Les jeux seront les plus communs. Vous trouverez sans mal des manettes de jeux. Les accessoires comme le pistolet sont un peu moins commun. Les manettes par infrarouge sont plus rares et donc plus coûteuses.

Sega Megadrive

Arrivée en Europe 25 mois après la sortie japonaise, le 30 novembre 1990 (elle est sortie au Japon le 29 octobre 1988 pour 21.000¥), la Sega Megadrive (Genesis aux Etats-Unis car le nom Megadrive était déjà déposé) eut du mal à s’imposer à cause de sa grande sœur, la Master System, déjà bien implantée. Rien de très négatif puisqu’elle parvient à être la leader en Europe grâce à un personnage, Sonic qui favorise son essor.

Malgré une concurrence féroce avec la Super Nintendo, elle finit par se vendre à 39,78 millions d’exemplaires. Il faudra attendre un nouveau design (Megadrive 2) ainsi que l’apparition d’extension pour qu’elle évolue avec son temps. Elle ne trouvera son repos qu’en 1998 soit 8 ans après sa naissance, lui conférant une durée de vie honorable.

Console :
Nom de code : MK-1601 puis Sega Mark V
Processeur : Motorola 68000 cadencé à 7,67 MHz
Coprocesseur : Zilog Z80 cadencé à 3,58 MHz
Processeur graphique : Yamaha YM7101
Processeur sonore : Yamaha YM2612 FM cadencé à 7,67 MHz
Mémoire :
– 64 Ko RAM
– 64 Ko VRAM (vidéo)
– 8 Ko (pour le Z80)
Support : cartouche jusqu’à 4 Mo
Palette graphique : 512 couleurs
Couleurs affichées : 64
Résolution : 320×224 pixels (PAL et NTSC) et 320×480 pixels (PAL)
Son : 10 voies stéréo
Ports : 2 ports manettes, port vidéo et audio
Dimensions : 280x210x70 mm
Poids : 1080g

Manette :
Taille : 97x161x27 mm
Boutons : 5 au total
– Contrôle PAD
– 3 boutons d’action A, B et C
– Boutons start
Ergonomie : de poids moyen elle s’adapte bien au mains et les boutons sont très accessibles.
Poids : 172g

Neuve cette console était vendue 1.990F (303€) et les jeux 400F (60€).
Cette console ne se trouve qu’en occasion sur des sites de ventes ou magasins spécialisés.
Complète en boite, comptez environ 40€. Seule avec ses câbles et une manette, on pourra descendre vers 10€.

Les jeux seront les plus communs. Vous trouverez sans mal des manettes de jeux. Les accessoires comme le pistolet sont un peu moins commun. Les manettes par infrarouge sont plus rares et donc plus coûteuses.

Nintendo Super Nintendo

Face à la Sega Megadrive, la réponse de Nintendo fut une console plus puissante que la NES. En 1990 arrive la Super Famicom au Japon. Pour les Etats-Unis, son design est modifiée et son nom devient Super NES. Le 11 avril 1992, pour l’Europe, elle reprend la forme japonaise et sort sous le nom Super Nintendo.

Comme aux habitudes de Nintendo, ses caractéristiques et ses capacités ne sont pas époustouflantes. Pourtant, elle domine rapidement le marché et se permettra même de tenir tête à la génération de consoles suivantes comme la Saturn ou la Playstation.
Il faudra attendre novembre 2000 pour que la Super Nintendo finisse dignement son périple avec un total de 49 millions d’exemplaires vendus.

Console :
Processeur : 16 bits 65C816 cadencé à 3,58, 2,68, ou 1,79 MHz
Processeur sonore : Sony SPC700 8 bits, S-SMP 16 bits (cadencé à 32 kHz), S-DSP 16 bits (cadencé à 32 kHz) et 2A03 5 voies
Mémoire :
– 128 Ko au total (64 Ko pour les plans et décors, 64 Ko pour les sprites)
– 64 Ko VRAM (vidéo)
Support : cartouche (certaines avaient un système de sauvegarde intégré) de 256 Ko à 6 Mo
Palette graphique : 32768 couleurs
Couleurs affichées : 256 à 4096
Résolution : 256×224, 320×244 et 512×448 pixels
Son : 16 bits, 16 voies, compression ADPCM
Ports : 2 ports manettes, port d’extension 8 bits
Dimensions : 192x236x66 mm
Poids : 990g

Manette :
Taille : 62x143x20 mm
Boutons : 9 au total
– Contrôle PAD
– 4 boutons d’action A, B, X et Y
– Boutons start et select
– Gâchettes L et R
Ergonomie : mieux travaillée, agréable, légère et haute en couleur.
Poids : 150g

Neuve, cette console était vendue 1.290F (197€).
Cette console ne se trouve qu’en occasion sur des sites de ventes ou magasins spécialisés.
Complète en boite, comptez environ 30 à 40€. Certains packs comme Street Fighter peuvent aller vers 55€. Seule avec ses câbles et une manette, on pourra descendre entre 10 et 20€.

Comme pour la NES, la Super Nintendo a tendance à jaunir. Quelquefois, on peut , grâce à de l’eau oxygénée, récupérer la couleur d’origine. Sinon, il est possible soit de changer la coque, soit de la repeindre (et pourquoi pas la customiser).
Les jeux seront les plus communs. On trouvera des accessoire comme l’adaptateur permettant de lire des jeux US sur une version PAL (due à une différence de forme des cartouches) ou bien le Super Game Boy. Les pièces détachées restent assez difficiles à trouver ou alors, il faut les prendre sur une console HS.

Sega Dreamcast

Sega, en 1996, déclare travailler sur un nouveau projet de console, connu sous le nom de Dural (emprunté à l’un des personnages de Virtua Fighter). Dural se déclinera en deux projets menés en parallèle. Le premier mené avec la société 3DFX s’appellera Blackbelt. Le second est avec NEC et se nommera Katana. Ce fut finalement le projet Katana qui fut retenu et la console prit son nom définitif de Dreamcast, nom composé du mélange des mots dream, signifiant rêve, et broadcast, signifiant diffusion.

Deux ans après, le 27 novembre 1998, la console sort au Japon au prix de 2.980¥. Les Etats-Unis la connaîtront le 9 septembre 1999 pour 199$99 et il faudra attendre le 14 octobre pour qu’elle arrive en France avec un prix de lancement de 1.690 francs, soit environ 257€ actuels.

Sega est le premier à proposer un système 128 bits. La Dreamcast est innovante sur plusieurs points avec ses gâchettes analogiques, son lecteur de GD-ROM six fois plus rapide que le lecteur CD-ROM de la PlayStation, ainsi que son unité secondaire appelée VMU (Visual Memory Unit) et son modem 56K. Malheureusement, elle n’aura pas le succès escompté même si elle fait figure de bombe face à la PlayStation et la Nintendo 64. Le marketing de Sony aura raison d’elle et la Dreamcast meurt en mars 2001. Sega se retire du marché du hardware console pour se focaliser sur le software.

Ironiquement, cette console connait un engouement de plus en plus fort auprès des joueurs au fil des années. Beaucoup disent qu’elle était trop en avance sur son temps.

Console :
Nom de code : Dural
Processeur : Hitachi SH-4 128 bits de type RISC cadencé à 200 MHz
Processeur graphique : Power VR II de Nec
Processeur sonore : Yamaha Super Intelligent Sound Processor ARM7 32 bits cadencée à 45 MHz
Mémoire :
– 16 Mo RAM
– 8 Mo VRAM (vidéo)
– 2 Mo pour le son
Support : GD-Rom jusqu’à 1,2 Go
Palette graphique : 16,7 millions de couleurs (24 bits)
Couleurs affichées : 16,7 millions
Résolution : 640×480 pixels
Son : stéréo
Ports : 4 ports manettes, port vidéo et audio, lecteur GD-ROM 12X
Dimensions : 190x195x78 mm
Poids : 2000g
Autres : modem 56 kbit/s intégré, OS basé sur Windows CE

Manette :
Taille : 145x135x55 mm
Boutons : 9 au total
– Joystick
– Contrôle Pad
– 4 boutons d’action A, B, X et Y
– Bouton start
– 2 gâchettes
– Particularité : 2 ports VMU (Visual Memory Unit; carte mémoire d’une capacité de 128 Ko et doté d’un écran de 48×32 pixels)
Ergonomie : s’adapte parfaitement aux mains et est légère
Poids : 363g

Lors de sa commercialisation au Japon, la Dreamcast était vendue pour 2.980¥. Il était possible de l’importer en France pour 4.500F (686€). A sa sortie en France, neuve, cette console était vendue 1.690F (257€).
Cette console ne se trouve qu’en occasion sur des sites de ventes ou magasins spécialisés.
Complète en boite, comptez environs 50€. Seule avec ses câbles et une manette, on pourra descendre dans les 30€.

Les jeux seront les plus communs. Certains accessoires comme le clavier ou le gun sont assez commun.
Les pièces détachées restent très difficiles à trouver. Souvent, c’est le lecteur qui lâche en premier.

 

Nintendo Wii

Fin 2001, le développement de la Wii commence, juste après la sortie de la GameCube.

« Le consensus était que la puissance ne constitue pas tout pour une console. Un trop grand nombre de consoles puissantes ne peuvent coexister. C’est comme s’il n’y avait que des dinosaures féroces. Ils pourraient se battre et précipiter leur propre extinction ».

C’est ainsi que Shigeru Miyamoto voit sa console, une course au graphismes abandonnée pour laisser place à l’originalité de la jouabilité.

Dans cette lancée, et seulement deux ans après, les ingénieurs et les designers se réunissent pour développer davantage le concept. Le détecteur de mouvements est proposée dès 2005, il prendra forme la même année.

La Wii sort officiellement en Europe le 8 décembre 2006 dans un pack avec Wii Sport. Avec son gameplay unique en son genre, son succès est immédiat et elle se vend comme des petits pains. Malheureusement, les joueurs lui reprochent son manque de titres « sérieux » et le fait qu’elle soit plus axé sur le « casual gaming ».

Cela n’empêchera pas la console de se vendre à 100,06 millions d’exemplaires dans le monde.
A noter qu’il existe une version spéciale pour le 25ème anniversaire de Mario sortie en 2010.

La Wii est rétrocompatible avec les jeux Game Cube.

Console :
Nom de code : Revolution
Processeur principal : Broadway (90 nm) cadencé à 729 MHz
Processeur graphique : Hollywood cadencé à 243 MHz avec mémoire interne de 3 Mo
Processeur sonore : intégré au processeur principal
Mémoire :
– 24 Mo de 1TSRAM
– puce externe de 64 Mo de GDDR3 sur un bus 32 bits
– 512 Mo de mémoire flash
Support : DVD
Résolution : 640×480 pixels
Son : stéréo
Ports : lecteur DVD-ROM 6X, 2 Prises USB 2.0, sortie Vidéo & Audio YUV, sortie RVB, Sensor Bar, 4 ports Wii et 4 pour les manettes Nintendo Game Cube, 2 ports cartes mémoires Nintendo Game Cube et 1 pour carte SD, port Ethernet + module Wi-Fi
Dimensions : 215x152x50,8 mm (position horizontale)
Poids : 1200g

Manette :
Taille : Wiimote: 145x36x32 mm; Nunchuk: 100x36x47 mm
Boutons :
Wiimote: 9 au total
– Contrôle Pad
– 6 boutons d’action A, B, 1, 2, – et +
– Bouton Home
– Bouton Power
– Particularité : équipée d’un haut-parleur et d’une fonction vibration
Fonctionnement : contient deux accéléromètres en trois axes (système appelé 3-Axis Sensor) en interaction avec la Sensor Bar grâce à 5 leds
Nunchuk: 3 au total
– Joystick
– 2 boutons d’action C et Z
Ergonomie : excellente et admirablement étudiée, le fil peut cependant poser problème sur certains mouvements.
Poids : 88g (Wiimote, sans les piles), 75g (Nunchuk) et 133g (manette classique)

Neuve, à sa sortie, cette console était vendue 299€. Au 20 mai 2011, elle est passée à 150€.
En occasion, selon l’état, le pack, les jeux ou les accessoires, le prix plancher est à partir de 100€.

Les jeux seront les plus communs. Cependant les accessoires sont très nombreux, on peut citer parmi eux la manette classique, le volant, l’arbalète, les articles de sport et le Wii-Fit.
Il est possible de customiser cette console en changeant la coque externe.

Nintendo NES

« Je veux une console dont les performances seront telles que la concurrence ne pourra ni la copier, ni l’égaler avant au moins trois ans. De plus, elle devra coûter moins de 10.000¥ (environ 80€) ».

Telles sont les paroles de Hiroshi Yamauchi à Masayuki Uemura. Après avoir rencontré un grand succès avec les Game & Watch, Nintendo commença dès novembre 1981 la conception d’une future console de salon à cartouches interchangeables. Son nom de code sera Young Computer mais elle s’appellera Famicom (pour Family Computer) au Japon et NES (Nintendo Entertainment System) en Europe et Etats-Unis.

Après deux ans de travail, elle sort au Japon le 15 juillet 1983 pour 14.800¥ (soit 100€). Bien qu’elle soit plus chère que prévu, elle reste la plus abordable du marché.

Le succès fut incroyable sur tous les continents et plus de 1.200 jeux sont sortis sur cette console. Il faudra attendre le 30 mai 2003 pour que la production s’arrête, du à la sortie préalable de sa grande sœur et de la concurrence 16 bits. Au total, 61,91 millions de consoles furent vendues.

Console :
Nom de code: Gamecom (Game Computer) puis Young Computer
Processeur : Ricoh 2A03 8 bits basé sur un 6502 de MOS Technology cadencé à 1,79 MHz (version NTSC, 1,66 MHz pour PAL)
Mémoire :
– 2 Ko RAM
– 32 Ko VRAM (vidéo)
Support : cartouche de 32 Ko + 8 Ko pour les graphismes. Intégration de puces pour augmenter les capacités des cartouches
Palette graphique : 52 couleurs
Couleurs affichées : 16
Résolution : 256×224 pixels
Son : mono 5 canaux
Ports : 2 ports manettes, port vidéo et audio
Dimensions : 254x203x64 mm
Poids : 1200g

Manette :
Taille : 123x53x17 mm
Boutons : 5 au total
– Contrôle PAD
– 2 boutons d’action A et B
– Boutons start et select
Ergonomie : angulaire, pas très ergonomique mais sa légèreté est un atout.
Poids : 129g (manette) et 295g (Zapper)

Neuve, à sa sortie en France fin octobre 1987, cette console était vendue 1190F (181€) pour le pack Control Deck et 1990F (303€) pour le pack Deluxe Set. En janvier 1988, la console baisse de prix et est vendue 990F (151€). A la fin de la commercialisation, elle était vendue 690F (105€). Les jeux étaient vendus, au début, 240F (37€) mais ils ont atteint 390F (59€).
Maintenant, cette console ne se trouve qu’en occasion sur des sites de ventes ou magasins spécialisés.
Complète en boite, comptez environ 50€. Seule avec ses câbles et une manette, on pourra descendre dans les 25 à 30€€. Certains packs spécifiques se trouvent à 50-60€. Le plus rare reste le pack avec le robot ROB à 400€.

Les jeux seront les plus communs. L’accessoire le plus connu reste le gun orange (ou gris pour la version européenne) pour jouer à Dunk Hunt ou Wild Gunman.
Les pièces détachées restent difficiles à trouver.
Dans 95%, la NES finit par souffrir du syndrome de clignotement.
Le nettoyage des cartouches n’est pas superflu.

Sony PlayStation 2

Le 2 mars 1999, Sony annonce l’arrivée d’une nouvelle console, la PlayStation Next Generation (elle sera également appelée PlayStation 2000) qui deviendra la PlayStation 2.

C’est le 4 mars 2000 que la PlayStation 2 sort au Japon accompagnée de 33 jeux. Il faudra attendre le 24 novembre de la même année pour la connaitre en Europe. Véritable raz de marée à sa sortie, c’est 980.000 exemplaires qui sont vendus en 48h.
La console innove avec un lecteur de DVD intégré et la possibilité de jouer en réseau (il faut un module spécifique).

Cinq ans après son lancement, 100 millions de PlayStation 2 sont vendus. Et en février 2011, elle devient la console de salon la plus vendue de tous les temps avec 153,68 millions d’unités qui ont trouvé acquéreur.
Dernier chiffre et pas des moindres, 1.520.000.000 (1 milliard 520 millions) jeux ont été vendus sur un catalogue de 10.828 titres !

Console :
Nom de code : PlayStation Next Generation, PlayStation 2000
Processeur principal : 64 bit Emotion Engine de 294,91 MHz (considéré comme un processeur 128 bits)
Processeur graphique : Graphics Synthesizer à 147 MHz
Processeur sonore : SPU1+SPU2 à 8 MHZ
Mémoire :
– 32 Mo RAM
– 4 Mo VRAM (vidéo) à 66 millions de polygones
– 2 Mo pour le son
Support : CD et DVD
Palette graphique : couleurs 32 bits
Couleurs affichées : 32 bits
Résolution : 1280×1024 pixels
Son : ADPCM 44100Hz – SPU2 de 48 canaux et d’une mémoire de son de 2 Mo
Ports : 2 ports manettes, port vidéo, audio et Ethernet, lecteur DVD-ROM 4X (24X pour les CDs), 2 ports USB, 2 ports cartes mémoire (8 Mo), 1 port FireWire
Dimensions : 301x178x78 mm
Poids : 2100g

Manette :
Taille : 158x98x65 mm
Boutons : 14 au total
– 2 Joysticks
– 12 boutons d’action : rond, triangle, croix, carré, L1, R1, L2, R2, croix directionnelle 4 directions
– Boutons start et select
– Bouton activation ou non de l’analogique
Ergonomie : excellente prise en main
Poids : 244g

Neuve, cette console était vendue 2.990F (455€).
Désormais, vous ne la trouverez plus qu’en occasion dans des magasins de ventes spécialisés ou sur des sites marchands. Comptez entre 20 et 30€ pour une machine avec ses câbles et une manette, un peu plus si elle est accompagnée de jeux.

Sur ce modèle, le lecteur de disque sera très souvent le premier élément à changer mais attention car selon le numéro de série, le lecteur change.

SNK Neo-Geo CD

C’est le 9 septembre 1994 que la Neo-Geo CD nait au Japon. Elle vient directement de sa sœur, la borne d’arcade Neo-Geo MVS et de sa petite sœur la console de salon Neo-Geo AES. Les graphismes étaient inégalés et on pouvait dire que l’on possédait une véritable borne d’arcade chez soi. De plus, le fait de passer aux CDs réduisait considérablement le prix des jeux qui étaient extrêmement chères (200 à 300€ aujourd’hui).

Trois modèles de Neo-Geo CD sont sorties. Le premier modèle, avec chargeur CD en tiroir, sort fin 1994 et est exclusivement distribué au Japon. 25 000 exemplaires seront distribués. Le second modèle avec chargeur CD sur le dessus succède au premier et est vendu en Europe et aux Etats-Unis. Enfin, La Neo-Geo CDZ, sortie le 29 décembre 1995, pourvue d’un lecteur CD double vitesse. Elle est réputée comme la meilleure de la série.
On notera un défaut récurant de temps de chargement sur les jeux les plus récents, dû à une mémoire RAM non adaptée.

Console :
Processeur : Hitachi 68000 (16 bits) cadencé à 12 MHz
Coprocesseur : Z80B à 6 MHz
Processeur graphique : 3 co-processeurs de 32 bits (rotations, zooms, scrollings câblés)
Processeur sonore : Yamaha 2610
Mémoire :
– 7 Mo RAM
– 250 Ko VRAM (vidéo)
– 64 Ko mémoire de sauvegarde (SRAM)
Support : CD
Palette graphique : 65535 couleurs
Couleurs affichées : 4096
Résolution : 320×224 pixels
Son : 15 voies (4 voix FM, 3 voix PSG et 7 PCM) en stéréo
Ports : 2 ports manettes, port vidéo et audio, lecteur CD-ROM 1X interne
Dimensions : 275x275x75 mm
Poids : 1904g
Autres : CD-Rom 1× (150 Ko/s)

Manette :
Taille : 145x70x21 mm
Boutons : 7 au total
– Joystick
– 4 boutons d’action A, B, C et D
– Boutons start et select
Ergonomie : excellente prise en main et un joystick agréable
Poids : 173g

Neuve, cette console était vendue 3490F (595€).
Cette console ne se trouve qu’en occasion sur des sites de ventes ou magasins spécialisés.
Complète en boite, comptez environs 200€. Seule avec ses câbles et une manette, on pourra descendre dans les 100€.

Les jeux seront les plus communs. Peu ou pas d’accessoires sont disponibles sur cette console.
Les pièces détachées restent très difficiles à trouver.

Atari 2600

En 1976, Atari confia à Al Alcorn de s’occuper d’un projet de console qui sera nommé Stella. Le prototype final fut assemblé par Cyan Engineering en 3 mois et pour moins de 500$.

La présentation de la machine eut lieu lors du CES de 1977. Nommée VCS (Video Computer Sytem) puis Atari 2600, elle fut commercialisée en octobre de la même année.
En 1983, pour le marché japonais, elle changea de design et fut baptisée Atari 2800 (son nom de code était Cindy).
La console rencontra du succès. Pendant les 14 ans de sa mise en vente, 30 millions d’unités furent vendues.

Console :
Nom de code : Stella
Processeur : MOS Technology 6507 8 bits cadencé à 1,19 MHz
Processeur graphique : TIA (Television Interface Adaptor)
Mémoire : 128 octets
Support : cartouches de 4 à 16 Ko
Palette graphique : 128 couleurs (8 niveaux d’intensité pour 16 couleurs)
Couleurs affichées : 128 (NTSC), 104 (PAL), 8 (SECAM)
Résolution : 160×192 pixels
Son : 2 voies mono
Ports : 2 ports manettes, 1 port cartouche et alimentation 9V. Câble d’antenne enfiché dans la console
Canal du signal : canal 59,25, 178 MHz
Dimensions : 345x230x90 mm
Poids : 1350g

Manette :
Taille : 95x88x114 mm
Boutons :
– Joystick
– 1 bouton d’action
Ergonomie : joystick raide, prise en main inconfortable. Le mieux est de poser la manette sur une table.
Poids : 186g

Neuve, cette console était vendue 1790F (273€)
Maintenant, cette console n’existe plus qu’en occasion sur des sites de ventes ou bien en magasins spécialisés.
Selon l’état, la présence de la boite, notice ou le nombre de jeux fournis, les prix sont très variables. Comptez à partir de 10€ à une soixantaine d’euros.
Pour un joystick, comptez une dizaine d’euros.

Il est possible de démonter très facilement l’Atari 2600 pour changer la coque ou la carte mère. Dans cette dernière, seule l’antenne peut être désolidarisée facilement de la console. On ne trouve pas de pièces détachées de la console. A contrario, on trouve de nombreuses consoles vendues HS.

 

Castlevania The New Generation

Castlevania débarque pour la première fois sur une console Sega. Hit ou flop ?

Développeur : Konami
Editeur : Konami
Genre : plates-formes 2D
Commercialisation : 20/03/1994 (Europe), 17/03/1994 (USA), 18/03/1994 (Japon)
Testé sur : Sega Megadrive

Intitulé New Generation (Bloodlines aux Etats-Unis et Vampire Killer au Japon), ce jeu de plates-formes sur six niveaux composés eux-mêmes de sections, narre les aventures de John Morris, descendant de Belmont, et de Eric Lecarde, un ami chasseur de vampires en 1917. Ils qui doivent empêcher Elizabeth Bartley de ressusciter le Comte Dracula.

Mords moi si tu peux

Le décor et la trame sont plantés, il va falloir une nouvelle fois se battre contre les Forces du Mal.
Sur l’écran titre, les possibilités ne se bousculent pas au portillon. Soit vous entamez une partie, soit vous entrez un mot de passe (dois-je vous rappeler qu’il n’y a pas de sauvegarde sur une Megadrive ?), soit vous accédez aux options ce qui vous permettra de choisir la difficulté entre facile et normal, le nombre de vie (de 1 à 5), la configuration des touches et de passer outre la cinématique d’entrée.

Avant de casser du monstre, le jeu vous propose d’incarner, au choix, l’un des deux protagonistes de l’histoire, John Morris et Eric Lecarde. Chaque personnage a ses avantages. John a la faculté de s’accrocher au plafond et Eric peut sauter plus haut. Côté arme de base, le descendant de Belmont a un fouet alors qu’Eric possède une hallebarde.
A ce propos, tout au long de votre aventure, des items agrémenteront vos attaque comme lancer une hache ou autre joyeuseté ce qui s’avère pratique pour dégommer à distance un ennemi difficile à atteindre. Mais attention car ces améliorations sont limitées. Néanmoins, des items en forme de capsules rouges seront à même de les prolonger. D’autres items comme des coeurs vous redonneront, eux, de la santé.

Chaque niveau se termine par un boss à éliminer. Mais avant de les affronter, vous devrez faire face à des hordes d’ennemis qui vont de la chauve-souris au squelette en passant par un « oeil » ou des dragons et un boss intermédiaire. Sur ce plan, on est servi.

Vampire vous avez dit vampire ?

Les musiques sont agréables et correspondent parfaitement à l’époque où l’action est censée se dérouler. Cependant, certains bruitages sont insupportables à l’oreille et font penser à des ongles sur un tableau. Rédhibitoire.

Du côté des décors, tout est très détaillé. et le style médiéval est de mise. Bien que certains niveaux se passent en extérieur, vous allez voyager surtout dans des châteaux. Les couleurs, elles, sont très vives à tel point que l’on a l’impression quelquefois qu’elles bavent. N’y aurait-il pas mieux fallu utiliser des tons plus sombres ?

La jouabilité aurait pu être améliorée notamment pour la gestion du saut. En effet, il vous arrivera de constater que votre personnage, pour un saut en diagonale, se meut seulement en hauteur. Pas très pratique lors d’une phase sensible. Néanmoins, la plus grande faute provient de la manette Megadrive qui n’est pas idéale pour ça. En mettant de côté cet écueil, le reste se manipule très bien et que ce soit John ou Eric, leurs déplacements se font sans peine.

Comme signalé plus haut, la difficulté est paramétrable. Mais même en mode facile, on pourrait s’arracher les cheveux tellement le jeu est corsé. Les boss, quant à eux, sont particulièrement coriaces.

Sang pour sang

Catlevania The New Generation ne restera pas dans les annales des jeux vidéo avec quelques bruitages à péter les tympans (mauvais réglage du son ?) et des couleurs flashies. Mais pour sa défense, on peut dire que c’était le premier épisode sur une console Sega et que l’on ne peut pas faire mouche tout le temps au premier jet.