Sega Saturn

Sous son habillage gris (1ère modèle japonais), blanc (2nd modèle japonais) ou noir (modèle européen et américain), la Sega Saturn renferme pas moins de 8 processeurs !

Si son nom de code devait être Giga Drive pour faire suite à la Megadrive, elle portera finalement le nom de Saturn.
Cela s’explique qu’elle est la 6ème console de Sega à être produite. De ce fait, comme pour la 6ème planète de notre système solaire, elle a le même nom.

La Sega Saturn fait son apparition sur les marchés le 22 novembre 1994 au Japon pour 44.800¥, le 11 mai 1995 aux Etats-Unis et le 8 juillet 1995 en Europe et en Australie.

Lors de son lancement au pays du Soleil Levant, accompagnée des jeux Virtua Fighter, Myst, Wan Cahi Connection et Tama, c’est un véritable succès. A Noël 1994, 500.000 exemplaires sont écoulés. Ce qui fait la force de cette console est sa suprématie dans le 2D grâce à ses capacités graphiques et sonores mais ce n’est pas le cas pour les jeux en 3D.

Quand elle arrive en Europe, elle n’est pas seule et est accompagnée par le jeu Virtua Fighter. Le prix proposé alors à la vente est de l’ordre de 3.299F, soit environ 500€.

Bien trop chère face à la console PlayStation qui est vendue 1.990F, la Saturn perd vite du terrain. Pour contrer Sony, Sega baisse le prix de sa console et sort aussi Virtua Fighter 2 et Sega Rally (entre autre) mais la puissance du marketing de Sony est bien plus forte. Le coup de grâce vient ensuite de la sortie de Final Fantasy 7 sur PS1.

Le dernier jeu sorti sur Sega Saturn a eu lieu en décembre 2000. 10 millions d’exemplaires de la console furent vendus et le catalogue porte sur environ 290 titres.

Il est à noter que Sega a voulu que la Saturn soit un standard ouvert comme l’était la 3DO. Par conséquent, d’autres constructeurs pouvaient fabriquer leur propre version de la Saturn.

Seule la société JVC a présenté son modèle, la V-Saturn. La différence avec sa console « soeur » est qu’elle était plutôt destinée au karaoké.

Console :
Nom de code : Giga Drive
Processeur : 2 Hitachi SH-2 7604 32 bits RISC cadencé à 28,63 MHz
Coprocesseur : Hitachi SH-1 RISC 32 bits cadencé à 20 MHz
Processeur graphique : Custom VDP 1 32 bit cadencé à 28,63 MHz
Coprocesseur graphique : Custom System Control Unit (SCU) cadencé à 14,3 MHz
Processeur sonore : Motorola 68EC000 cadencé à 11,3 MHz
Coprocesseur sonore : Saturn Custom Sound Processor (SCSP) basé sur un Yamaha FH1 DSP cadencé à 22,6 MHz
Mémoire :
– 2 Mo RAM
– 1,5 Mo VRAM (vidéo)
– 512 Ko pour le son
– 512 Ko (bios)
Support : CD Rom, CD+G
Palette graphique : 16,7 millions de couleurs
Couleurs affichées : 16,7 millions
Résolution : 320×224, 640×240 et 720×576 pixels
Son : 32 canaux PCM + 8 canaux FM procurant un son stéréo
Ports : port cartouche, 2 ports manettes, ports audio et vidéo, port communication haute vitesse, port extension 32 bits
Dimensions : 260x230x83 mm
Poids : 1649g
Autres : CD-Rom 2× (300 Ko/s)

Manette :
Taille :
– Modèle 1 : 150x105x42 mm
– Modèle 2 : 150x85x29 mm
Boutons : 10 au total :
– Contrôle PAD
– 6 boutons d’action X, Y, Z, A, B et C + 2 gâchettes
– Boutons start
Ergonomie : petite et très légère, elle tient parfaitement dans les mains
Poids : 203g (manette 1ère génération), 189g (manette 2nd génération)

Neuve, la Sega Saturn était vendue 3290F (502€93) en Europe. Dorénavant, vous ne la retrouverez qu’en occasion sur des sites de ventes ou des magasins spécialisés.
Il faut compter environ une trentaine d’euros pour un modèle en bon état. Le prix gonfle si la console est japonaise ou si elle est en boite.
Différents modèles de Sega Saturn existent et seul l’esthétisme change mais beaucoup de collectionneurs prisent les modèles « Skeleton » (2 modèles tirés respectivement à 50000 et 2000 exemplaires) qui furent commercialisés à la fin de vie de la console et qui sont transparents. A défaut, le modèle avec le boutons ovales est préféré.

Exceptés les câbles, manettes et périphériques, il est difficile de trouver des pièces détachées de la Saturn.
Le seul défaut de la console est sa lentille mais en prenant soin de cette dernière, vous n’aurez aucun soucis, la Saturn étant une console qui passe les années sans problème.
A noter qu’en enlevant le cache du port extension 32 bits, vous accéderez à la pile de sauvegarde. Ceci au cas où vous auriez besoin de la changer.

Sega Genesis 3

Nous sommes en 1997. Depuis plusieurs années, l’ère des 16 bits a cédé sa place à l’ère des PlayStation, Nintendo 64 ou Saturn. D’ailleurs, à 3 ans de l’an 2000, cette dernière se vend très mal du au succès de la console de Sony.

Après un accord signé avec Sega, Majesco annonce une troisième version de la Megadrive, la Sega Genesis 3, pour les budgets modestes. Pour réduire encore plus les coûts, la firme a même supprimé les ports extensions du coup, la console n’est donc pas compatible avec le Mega CD ou le 32X. Ce n’est pas tout car en raison d’un bug dans la mémoire, certains jeux ne peuvent fonctionner. Seuls avantages, la Sega Genesis est de taille compacte et est très légère.

La Sega Genesis 3 est commercialisée en 1998 aux Etats-Unis et en Amérique du Sud pour 50$. Quelques temps plus tard, son prix a même baissé pour atteindre 19$99.
Environ 1 million de consoles trouvèrent preneur.

Console :
Processeur : Motorola 68000 cadencé à 7,67 MHz
Coprocesseur : Zilog Z80 cadencé à 3,58 MHz
Processeur sonore : Yamaha YM2612 FM cadencé à 7,67 MHz
Coprocesseur sonore : SN76489
Mémoire :
– 64 Ko RAM
– 64 Ko VRAM (vidéo)
– 8 Ko (pour le Z80)
Support : cartouche jusqu’à 4 Mo
Palette graphique : 512 couleurs
Couleurs affichées : de 64 à 183
Résolution : 320×224 pixels (PAL et NTSC) et 320×480 pixels (PAL)
Son : stéréo
Ports : 2 ports manettes, port vidéo et audio
Alimentation : 2 piles AA (R6) ou adaptateur DC 9.5V
Dimensions : 280x65x210 mm
Poids : 1100g

Manette :
Taille : 80x153x23 mm
Boutons : 10 au total
– Contrôle PAD
– 6 boutons d’action A, B, C, X, Y et Z
– Boutons start
– Bouton mode
– Bouton normal/turbo
Ergonomie : identique que la Megadrive.
Poids : 198g

Neuve, la Sega Genesis 3 était vendue 50$.
Maintenant, elle n’existe plus qu’en occasion sur des sites de vente ou des magasins spécialisés. Il n’est pas difficile d’en trouver une mais il faudra souvent se tourner vers les Etats-Unis. Les prix démarrent à partir d’une vingtaine d’euros et pour une cinquantaine d’euros, vous pourrez en avoir une en boite. Seul souci, les frais de port de produits venant des Etats-Unis sont très élevés.

A part les jeux et les accessoires, on ne trouve pas de pièces détachées.

Sony PlayStation Vita série PCH 1000

La PSP Go ne séduit pas les joueurs. D’ailleurs, seulement 2 ans après sa commercialisation, Sony décide de stopper sa production.

Le 27 janvier 2011, lors de son meeting annuel, la firme annonce l’arrivée prochaine d’une nouvelle PSP qu’elle nomme NGP pour Next Generation Portable. Peu d’informations sont données et il faudra attendre juin 2011, à l’E3, pour en savoir plus et où l’on apprend que son nom définitif est PlayStation Vita, qu’elle est dotée d’un écran tactile ainsi que d’un second joystick, choses qui faisaient défaut sur les anciennes versions.

Commercialisée en 2 versions (l’une avec le Wi-Fi et la 3G la seconde seulement avec le Wi-Fi), la PlayStation Vita sort tout d’abord au Japon le 17 décembre 2011 et le 22 février 2012 dans le reste du monde.

Malheureusement, elle peine à trouver son public. En janvier 2014, seulement 8,2 millions de machines sont vendues, un chiffre dérisoire face aux 45 millions de Nintendo 3DS et à la popularité des smartphones qui sont ses concurrents directs. Mais cela n’empêche pas Sony d’annoncer, fin septembre 2013, la venue de sa remplaçante, la PS Vita Slim (ou PS Vita 2000).

Nom de code : NGP (Next Generation Portable)
Processeur : ARM Cortex TM-A9 quadri-core
Processeur graphique : SGX543MP4+ basé sur un PowerVR’s Series5 (SGXMP)
Mémoire :
– 512 Mo RAM
– 128 Mo VRAM
Support : MP3, MP4, Wave, JPEG, TIFF, BMP, GIF, PNG
Affichage : écran OLED tactile de 5 pouces en 16:9 rétro-éclairé technologie OLED
Palette graphique : 16 millions de couleurs
Couleurs affichées : 16 millions simultanément
Résolution : 960×544 pixels
Son : stéréo avec ou sans casque
Alimentation : batterie Lithium
Autonomie : 3 à 5 heures
Dimensions : 182×83,5×18,6 mm
Poids : 260g
Autres : 2 caméras (une avant, une arrière), accéléromètre, gyroscope, GPS, Wi-Fi (normes b/g/n), Bluetooth, lecteur cartes mémoires SD ( + SIM sur les modèles 3G) et un nouveau format, New Game Media, micro, pavé tactile arrière

La PS Vita est vendue sous deux versions. La première, à 24.980¥, où la console est dotée du Wi-Fi. La seconde, à 29.980¥, où elle est dotée du Wi-Fi et de la 3G. Quant aux prix en France, ils sont respectivement de 249€ et 299€.

A venir.

Microsoft Xbox

En mars 1999, une équipe composée de Seamus Blackley, Kevin Bachus, Otto Berkes et Ted Chase contacte Bill Gates pour lui proposer le projet Xbox.

Fin avril de la même année, des discussions ont lieu avec des fabricants de puces graphiques. Le 5 mai 1999 est présenté le projet basé sur l’architecture d’un pc à Bill Gates. Quelques semaines plus tard, le 21 juillet, le feu vert est donné et début septembre 1999, les premiers détails sont présentés à certains développeurs à Londres. Malheureusement, les constructeurs comme Dell ne veulent pas de ce projet. C’est alors que Microsoft décide de fabriquer seul sa console.
Le feu vert définitif est accordé le 14 février 2000. Nvidia créera la puce graphique et Intel le processeur central.
Le 20 septembre 2000 est dévoilé le logo de la console et le nom de Xbox est définitif.
En décembre 2000, lors du CES de Las Vegas, la Xbox est en démonstration publique mais il faudra attendre mars 2001 pour voir des démonstrations de jeu sur la console.

La Xbox sort officiellement le 15 novembre 2001 aux Etats-Unis au prix de 299$. Le 22 février 2002, elle apparait au Japon et enfin le 14 mars en Europe au prix de 479€. En avril, le prix baisse d’une façon spectaculaire et elle est vendue 299€.

Fin 2007, l’aventure s’arrête et la console s’est écoulée à 24 millions d’exemplaires (dont près d’un million en France). Pas mal pour la première console de jeux vidéo d’un constructeur de pc.

Console :
Nom de code : X-Box Project
Processeur : Intel Pentium III Coppermine 32-bit basé sur le Micro-PGA 2 et cadencé à 733 MHz
Processeur graphique : Nvidia NV2a ASIC basé sur la GeForce 3 et cadencé à 250 MHz
Processeur sonore : Nvidia MCPX basé sur le NVAPU et cadencé à 200MHz
Mémoire : 64 Mo RAM unifié
Support : DVD double couche (9,4 Go)
Palette graphique : couleurs 32 bits
Couleurs affichées : 32 bits
Résolution : 1920×1080 pixels affichant jusqu’à 125 millions de polygones
Son : 256 canaux audio dont 64 canaux audio 3D
Ports : 4 ports manettes, port audio, vidéo et Ethernet, lecteur DVD-ROM 2 à 5X, 2 ports USB, disque dur 3,5 IDE de 8 à 10 Go
Dimensions : 320x260x93 mm
Poids : 3860 g
Autres : modem intégré, OS basé sur Windows 2000

Manette :
Taille : 165x130x70 mm
Boutons : 13 au total
– 2 joysticks
– Contrôle Pad
– 6 boutons d’action A, B, X, Y, « blanc » et « noir »
– Bouton start
– Bouton Back
– 2 gâchettes
– Particularité : 2 ports cartes mémoires d’une capacité de 8 Mo
Ergonomie : excellente, est grosse et lourde mais est idéale pour des mains d’adulte (une manette plus fine existe)
Poids : 433 g

A son lancement en Europe, la Xbox était vendue 479€99.
Maintenant, vous ne la trouverez plus qu’en occasion sur des sites de vente ou des magasins spécialisés. Les prix sont très variables selon la présence de la boite, le nombre de jeux ou de périphériques. Comptez à partir d’une trentaine d’euros pour une console, ses câbles et sa manette. Vu que cette console est encore très récente, il est possible de faire de bonnes affaires.

Manette, télécommande, micro casque, stick arcade et volants sont les périphériques que vous dénicherez. A noter que le jeu Steel Battalion requiert un pad spécifique.
Côté pièces détachées, le disque dur est très simple à changer. Idem pour le lecteur.

Nintendo Game Boy Color

La Game Boy Color est la 4ème version de la console portable de Nintendo (la 3ème commercialisée en Europe). Elle apparaît le 23 novembre 1998 et sa grande nouveauté, comme son nom l’indique, est de proposer un écran couleur.

Nintendo a aussi pensé à ceux qui possédaient auparavant une Game Boy et de ce fait, la GBC est rétrocompatible.
Côté hardware, le processeur est deux fois plus rapide et sa mémoire est plus grande.

Nom de code de production : CGB
Processeur : Zilog Z80 Custom 8 bits Sharp cadencé en deux modes : simple (4,19 MHz) ou double (8 MHz)
Mémoire :
– 32 Ko RAM
– 96 Ko VRAM
– 256 Ko WRAM
– 16 Ko RAM vidéo
Support : cartouche de 256 Ko à 4 Mo + 128 Ko RAM
Affichage : écran TFT de 2,6 pouces « Super Mobile Liquid Crystal Display » de Sharp
Palette graphique : 32768 couleurs
Couleurs affichées : jusqu’à 56
Résolution : 160×140 ou 320×280 pixels (mais seulement 24 couleurs)
Son : 4 canaux stéréo
Autonomie : environ 13h avec 2 piles LR3
Dimensions : 75x133x27 mm
Poids : 138g

Proposée en 5 coloris (violet, vert, bleu, jaune et violet clair) plus une version transparente, neuve, cette console était vendue 790F (120€) et les jeux 200F (30€).
Maintenant, cette console n’existe plus qu’en occasion sur des sites de ventes ou bien en magasins spécialisés.
Selon l’état, la présence de la boite, notice ou le nombre de jeux fournis, les prix sont très variables. Comptez à partir de 4 à une centaine d’euros pour une version collector.
De nombreuses Game Boy sont aussi vendues en foires à tout / vide-greniers.

Pochette de rangement, loupe ou câble se trouvent relativement facilement. Le plus compliqué reste les pièces détachées.

Sony PlayStation Portable série 3000 (Brite)

Nouvelle mouture de la console portable de Sony. Après la PlayStation Portable Fat et la Slim & Lite, voici que débarque le 14 octobre 2008 aux Etats-Unis (15 octobre 2008 pour l’Europe et le Japon), la PSP Brite (ou PSP 3000).

Peu de changements par rapport à ses grandes soeurs mise à part un écran de meilleure qualité qui dispose d’un temps de réponses 2 fois plus court. Les reflets sont éliminés et les bords de la console sont encore plus arrondis.
Sony a voulu contrer radicalement le hack sur cette console et l’a doté d’une carte mère que l’on ne peut flasher.

La production de la PlayStation Portable est arrêtée le 20 avril 2011 et la distribution le 3 juin 2014, hormis pour la PS Vita et la PSP Street. Au total, plus de 80 millions de PSP (Phat, Slim & Lite, Brite et Go) ont trouvé preneur dans le monde.

Astuce : pour différencier une PSP 2000 d’une PSP 3000, il suffit de regarder le bouton HOME qui, sur le modèle Brite, est un logo et n’est plus écrit.

Processeur : CPU Core MIPS RS4000 cadencé à 333 MHz
Processeur multimédia : RS4000
Processeur graphique : 2 processeurs (3D Curved Surface et 3D Polygon), moteur de rendu 3D et de traitement des surfaces, cadencé à 166 MHz
Processeur sonore : DSP 128 bits
Formats supportés : UMD, MP3, MPEG4, ATRAC3, WMA, JPEG, BMP, PNG (nombreux formats d’images)
Mémoire :
– 32 Mo RAM
– 4 Mo eDRAM (2 Mo pour le processeur multimédia et 2 Mo pour la vidéo)
Support : UMD de 1,8 Go
Affichage : écran LCD de 4,3 pouces en 16:9 rétro-éclairé
Palette graphique : 16770000 couleurs
Couleurs affichées : 16770000 simultanément
Résolution : 480×272 pixels en 16:9, 320×240 en 4:3
Son : 2 haut-parleurs stéréo avec ou sans casque
Alimentation : bloc batterie 3,6V rechargeable par adaptateur secteur 5V
Autonomie : de 3 à 6 heures
Dimensions : 170x74x23 mm
Poids : 280g
Autres : port USB 2.0, carte wi-fi (802,11b), lecteur cartes mémoires (MS Pro Duo), port infrarouge IrDA, firmware interne (mise à jour par wi-fi ou UMD)

Neuve, cette console était vendue 199€. Son prix a baissé pour atteindre 129€ en 2011.
A la date de rédaction de cette fiche technique, la PSP 3000 est encore produite. Vous la trouverez donc aussi bien en neuf qu’en occasion. Les prix sont très variables selon la présence ou non de la boite et le nombre de jeux et d’accessoires fournis. Comptez à partir de 80 à 90€ pour un modèle de base.

Deal Extreme propose pas mal de pièces de rechange. D’autres sites en proposent aussi et il est assez aisé de changer une pièce pour peu que l’on soit patient et méthodique.

Sega Master System 2

La Master System 2 reprend les mêmes caractéristiques de sa précédente mais change de carrosserie. Le changement résidait dans l’abandon du lecteur de carte japonaise ce qui permettait ainsi de réduire les coûts de production.

Cette version sort en 1990 et prend fin en 1997.

Console :
Processeur : Zilog Z80 8 bit cadencé à 3,546893 MHz en PAL (3,579545 MHz en NTSC)
Processeur graphique : Texas Instruments TMS9918
Processeur sonore : Texas Instruments SN76489
Mémoire :
– 8 Ko RAM
– 8 Ko ROM
– 16 Ko VRAM (vidéo)
Support : cartouche de 8 à 512 Ko
Palette graphique : 64 couleurs
Couleurs affichées : 32 simultanées
Résolution : 240×226 pixels
Son : 4 canaux en mono
Ports : 2 ports manettes, port vidéo et audio
Dimensions : 365x170x69 mm
Poids : 736g
Autres : certaines possédaient le jeu Sonic ou Alex Kidd In The Miracle World intégré

Manette :
Taille : 119x49x17 mm
Boutons : 3 au total
– Contrôle pad
– Bouton 1 (Start)
– Bouton 2
Ergonomie : mauvaise, très rectangulaire, cependant sa petite taille devient un atout
Poids : 110g

Cette console n’existe bien évidemment plus qu’en occasion. Vous pourrez la trouver dans les alentours d ‘une vingtaine d’ euros voir moins en loose. Il faudra compter 40€ pour en posséder une en boite. Certains packs contenant Sonic peuvent couter un peu plus cher.

Les jeux seront les plus communs. Cependant les lunettes 3D qui existaient ainsi que le pistolet qui existait sur sa prédécesseur sont compatible sur celle-ci.

Nintendo Game Cube

C’est en juin 2001 que la Game Cube fut annoncée pour une sortie mondiale, mais ce n’est que le 14 septembre 2001 qu’elle sortît au Japon, le 21 novembre 2001 aux États-Unis et le 3 mai 2002 en Europe.

Pour sa sortie européenne, son prix fut de 199 euros quelques jours avant son lancement afin de concurrencer une récente baisse de prix de la PlayStation 2. Elle est la console de salon la plus petite de sa génération et possède un support de jeux unique en son genre, le mini-DVD.

En février 2007, Nintendo annonce l’arrêt définitif de la production de la console. 21,6 millions d’unités furent vendus et son catalogue de jeu est riche de 700 titres environ, tous continents confondus.

Console :
Nom de code: Dolphin
Processeur : IBM Power PC « Gekko » 32 bits modifié cadencé à 485 MHz
Coprocesseur : Reality Co-Processor (RCP) cadencé à 62,5 MHz
Processeur graphique : ArtX/Nintendo cadencé à 162 MHz
Processeur sonore : Macronix cadencé à 81 MHz
Mémoire :
– 64 Ko + 256 Ko RAM
– 2 Mo VRAM (vidéo)
– sonore : 8 Ko RAM, 8 Ko ROM (mémoire des instructions) et 8 Ko RAM, 4 Ko ROM (mémoire de données)
– cartes mémoires de 4 à 64 Mo
Support : mini-DVD de 8cm de 1,5 Go
Palette graphique : couleurs 24 ou 32 bits
Couleurs affichées : 6 millions à 12 millions de polygones/seconde
Résolution : 720×480 pixels ou 720×576 entrelacé
Son : Special 16bit DSP 64 canaux en ADPCM
Ports : 4 ports manettes, port vidéo et audio
Dimensions : 150x110x160 mm
Poids : 1400g
Autres : possibilité de brancher une Game Boy Advance

Manette :
Taille : 133x108x55 mm
Boutons : 11 au total
– Contrôle PAD
– 2 joysticks (dont C)
– 4 boutons d’action A, B, Y et X
– 3 gâchettes L, R et Z
– Boutons start
Ergonomie : très bonne, les index épousent parfaitement les gâchettes.
Poids : 253g

Neuve cette console était vendue 199€.
Cette console ne se trouve qu’en occasion sur des sites de ventes ou magasins spécialisés.
Complète en boite, comptez environ 30€. Seule avec ses câbles et une manette, on pourra descendre dans les 15€. Les manettes quant à elles se trouvent à 10€ et peuvent encore se être neuves sur internet.
Certains packs (Mario Charged Football, Mario Kart, ou Zelda) atteignent les 80€ sans grande difficulté.

Les jeux seront les plus communs. Les manettes, les extensions de câbles pour manettes, manettes sans fils, aération, câbles ou base pour jouer aux jeux de Game Boy Advance seront un tas d’accessoires que vous pourrez vous procurer.

Nintendo 64

Tout commence en 1993 lors du Tokyo Game Show où Nintendo évoque le développement d’une nouvelle console en collaboration avec Silicon Graphics. Nom de code : Project Reality.

A l’origine, elle devait porter le nom de N64 au Japon et Ultra 64 au Etats-Unis et en Europe. Finalement, elle s’appellera Nintendo 64 pour tous les territoires. Elle fut la dernière des consoles de cinquième génération à être commercialisée, en compétition avec la Saturn et la PlayStation.
Sa sortie se passe le 23 juin 1996 au Japon où elle est vendue 25000¥. Suivent les Etats-Unis le 30 septembre pour 200$ et l’Europe le 1er octobre 1997 pour 1.090F.

Bien qu’elle ait bénéficié d’excellentes ventes lors de ses lancements la Nintendo 64 n’a jamais rencontré le succès escompté malgré un Super Mario 64 époustouflant. Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, la bête de Sony lui faisait de l’ombre. De plus, le choix du support par cartouche à cette époque était discutable et la programmation n’était pas aisée.

Il faudra attendre le célèbre jeu The Legend of Zelda Ocarina of Time pour relancer les ventes (6 millions d’exemplaires en 2 mois).
Prévu à l’origine pour début 1997, ce n’est qu’en décembre 1999 que sort le 64DD pour 1500F (229€ !). Ce périphérique permettait de passer aux supports CD. Hélas, à cause de son retard ce fut un échec commercial. Après les derniers jeux, Mario Party 3 en Europe (16 novembre 2001) et Tony Hawk’s Pro Skater 3 aux États-Unis (20 août 2002) la production s’arrêta pour faire place à la Game Cube. Environ 33 millions d’exemplaires de la Nintendo 64 furent vendus dans le monde.

Depuis décembre 2006, des jeux Nintendo 64 peuvent être téléchargés pour 10€ sur la Wii grâce au service de Console Virtuelle.

Console :
Nom de code: Project Reality
Processeur : Reallity Engine NEC VR4300 dérivé du R4300i 64 bits cadencé à 93,75 MHz
Coprocesseur : Reality Co-Processor (RCP) cadencé à 62,5 MHz
Processeur sonore : Yamaha YM2612 FM cadencé à 7,67 MHz
Mémoire : 4 Mo Rambus DRAM cadencée à 250 MHz
Support : cartouche de 4 à 64 Mo
Palette graphique : 16,7 millions de couleurs
Couleurs affichées : 16,7 millions
Résolution : 256×224, 320×240 ou 640×480 pixels
Son : stéréo en 16 bits 48khz
Ports : 4 ports manettes, port vidéo et audio
Dimensions : 260x190x73 mm
Poids : 1100g
Autre : possibilité d’utiliser l’Expansion Pack permettant d’ajouter 4 Mo RAM supplémentaire

Manette :
Taille : 145x152x55 mm
Boutons : 12 au total
– Contrôle PAD
– Joystick (non analogique)
– 9 boutons d’action Z, L, R, A, B et 4 bouton C
– Boutons start
Ergonomie : originale, trois manières possible de la prendre en main.
Poids : 254g

Neuve, la Nintendo 64 était vendue 1.090F (166€). Quant aux prix des jeux, ils variaient de 369 à 499F (de 56 à 76€).
Maintenant, cette console ne se trouve qu’en occasion sur des sites de ventes ou magasins spécialisés.
Complète en boite, comptez environ 40€. Seule avec ses câbles et une manette, on pourra descendre dans les 20€. Les manettes quand à elles coute jusqu’à 10€ et peuvent encore se trouver neuves.

Les jeux seront les plus communs. Vous trouverez sans mal des manettes de jeux. Quant au CD64, il reste très rare à trouver et vaut extrêmement cher.

Duke Nukem 3D

 

Pour la première fois, Duke Nukem 3D arrive sur Sega Megadrive. Que donne t-il ?

Développeur : 3D Realms
Editeur : Tec Toy
Genre : FPS
Commercialisation : 1998
Testé sur : Sega Megadrive

Avant de passer au genre FPS pour son troisième opus, le soft était un jeu de plates-formes où vous incarnez Duke Nukem, un militaire blond et musclé, devant lutter contre les extraterrestres.
Dans ce troisième épisode, après son aventure spatiale, Duke Nukem rentre sur Terre. En arrivant sur Los Angeles, il réalise que la Terre est envahi par des extraterrestres. Il est maintenant le dernier espoir pour stopper l’invasion et sauver la planète.

Sur l’écran titre du jeu, trois niveaux de difficulté vous sont proposés : Piece of Cake, Let’s Rock et Come Get SomeBon correspondant respectivement à Facile, Moyen et Difficile. Comme la Megadrive est plus limitée que la Saturn ou le PC, la quatrième difficulté est occultée. Mise à part ça, rien de plus. Il va falloir partir à l’assaut des belligérants avec, au début, un simple pistolet automatique. Heureusement, pendant votre progression sur les 28 niveaux séparés en trois épisodes, vous pourrez récupérer des armes et devenir une vraie machine de guerre. Enfin, je dis ça mais…

 

Digne héritier de Dolph Lundgren

Cette version Megadrive est une véritable bouse vidéoludique (et on pèse les mots !)
Le Duke est peut-être une icône du jeu vidéo mais là, faut avouer que cette adaptation pour la 16 bits de Sega est une catastrophe.

On commence avec les graphismes qui sont baveux, Seuls les décors et les couleurs sont (à peu près) agréables à la rétine. Les textures sont, disons le, dégueulasses. Pour le reste, on se demande à quoi on a à faire surtout face aux ennemis que l’on peine à identifier. Et même si ceux-ci sont morts, ce n’est pas en s’approchant d’eux que l’on arrive à les distinguer.

La musique est présente dans Nuke Nukem 3D mais le son est lui aussi pourri. Dommage car cela collait à l’ambiance que le jeu donne. Les bruitages, même si ils sont bien choisis, sont pratiquement inaudibles car en constante saturation sonore.

La jouabilité est n’est pas épargnée même si les commandes sont simples à assimiler. En effet, il ne faut qu’un bouton pour tirer, un autre pour les actions et le pad pour se diriger.
C’est surtout au niveau des déplacements du personnage car le pad s’avère un tantinet sensible et si cela est pratique pour se mouvoir, se placer pour viser et tirer est une autre paire de manches. A moins d’être un dieu du pad, même en mode facile (Piece of Cake), vous vous mangerez des bastos dans le corps ce qui est bien énervant.

La difficulté ? C’est pire que diabolique même en mode facile. C’est simple, il m’a été impossible de traverser la première pièce. Déjà avant, la santé était altérée par les deux ennemis présents dans le couloir mais arrivé à la seconde porte, c’est l’enfer. Ce qui vous attend est un extraterrestre ET une chose mobile que je définis comme un char.
A peine avez vous ouvert la porte que vous prenez des balles dans le corps. Si vous éliminer l’ennemi, c’est bien, mais le char vous envoie ad patres en vous balançant un missile. Et quelquefois, c’est bien pire car dès la porte ouverte, le missile vous atteint. Comment progresser dans ce cas ???
Certains ont trouvé la solution en utilisant des cheats codes. Mais en arriver à choisir cette option pour pouvoir profiter d’un jeu est une aberration de premier ordre.

 

L’invasion vient de Mars

A moins d’être sado-maso et d’aimer se faire descendre à tout bout de champ, il n’y a aucun intérêt à acheter, voire tester Duke Nukem 3D sur Megadrive où notre héros a perdu de sa superbe. Trop difficile, pourri dans ses graphismes et ses sons, trop sensible pour les déplacements du personnage, le jeu accumule les aspects négatifs.
Heureusement, il parait que la version sur Saturn est bien meilleure.