Duke Nukem 3D

 

Pour la première fois, Duke Nukem 3D arrive sur Sega Megadrive. Que donne t-il ?

Développeur : 3D Realms
Editeur : Tec Toy
Genre : FPS
Commercialisation : 1998
Testé sur : Sega Megadrive

Avant de passer au genre FPS pour son troisième opus, le soft était un jeu de plates-formes où vous incarnez Duke Nukem, un militaire blond et musclé, devant lutter contre les extraterrestres.
Dans ce troisième épisode, après son aventure spatiale, Duke Nukem rentre sur Terre. En arrivant sur Los Angeles, il réalise que la Terre est envahi par des extraterrestres. Il est maintenant le dernier espoir pour stopper l’invasion et sauver la planète.

Sur l’écran titre du jeu, trois niveaux de difficulté vous sont proposés : Piece of Cake, Let’s Rock et Come Get SomeBon correspondant respectivement à Facile, Moyen et Difficile. Comme la Megadrive est plus limitée que la Saturn ou le PC, la quatrième difficulté est occultée. Mise à part ça, rien de plus. Il va falloir partir à l’assaut des belligérants avec, au début, un simple pistolet automatique. Heureusement, pendant votre progression sur les 28 niveaux séparés en trois épisodes, vous pourrez récupérer des armes et devenir une vraie machine de guerre. Enfin, je dis ça mais…

 

Digne héritier de Dolph Lundgren

Cette version Megadrive est une véritable bouse vidéoludique (et on pèse les mots !)
Le Duke est peut-être une icône du jeu vidéo mais là, faut avouer que cette adaptation pour la 16 bits de Sega est une catastrophe.

On commence avec les graphismes qui sont baveux, Seuls les décors et les couleurs sont (à peu près) agréables à la rétine. Les textures sont, disons le, dégueulasses. Pour le reste, on se demande à quoi on a à faire surtout face aux ennemis que l’on peine à identifier. Et même si ceux-ci sont morts, ce n’est pas en s’approchant d’eux que l’on arrive à les distinguer.

La musique est présente dans Nuke Nukem 3D mais le son est lui aussi pourri. Dommage car cela collait à l’ambiance que le jeu donne. Les bruitages, même si ils sont bien choisis, sont pratiquement inaudibles car en constante saturation sonore.

La jouabilité est n’est pas épargnée même si les commandes sont simples à assimiler. En effet, il ne faut qu’un bouton pour tirer, un autre pour les actions et le pad pour se diriger.
C’est surtout au niveau des déplacements du personnage car le pad s’avère un tantinet sensible et si cela est pratique pour se mouvoir, se placer pour viser et tirer est une autre paire de manches. A moins d’être un dieu du pad, même en mode facile (Piece of Cake), vous vous mangerez des bastos dans le corps ce qui est bien énervant.

La difficulté ? C’est pire que diabolique même en mode facile. C’est simple, il m’a été impossible de traverser la première pièce. Déjà avant, la santé était altérée par les deux ennemis présents dans le couloir mais arrivé à la seconde porte, c’est l’enfer. Ce qui vous attend est un extraterrestre ET une chose mobile que je définis comme un char.
A peine avez vous ouvert la porte que vous prenez des balles dans le corps. Si vous éliminer l’ennemi, c’est bien, mais le char vous envoie ad patres en vous balançant un missile. Et quelquefois, c’est bien pire car dès la porte ouverte, le missile vous atteint. Comment progresser dans ce cas ???
Certains ont trouvé la solution en utilisant des cheats codes. Mais en arriver à choisir cette option pour pouvoir profiter d’un jeu est une aberration de premier ordre.

 

L’invasion vient de Mars

A moins d’être sado-maso et d’aimer se faire descendre à tout bout de champ, il n’y a aucun intérêt à acheter, voire tester Duke Nukem 3D sur Megadrive où notre héros a perdu de sa superbe. Trop difficile, pourri dans ses graphismes et ses sons, trop sensible pour les déplacements du personnage, le jeu accumule les aspects négatifs.
Heureusement, il parait que la version sur Saturn est bien meilleure.

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