Castlevania The New Generation

Castlevania débarque pour la première fois sur une console Sega. Hit ou flop ?

Développeur : Konami
Editeur : Konami
Genre : plates-formes 2D
Commercialisation : 20/03/1994 (Europe), 17/03/1994 (USA), 18/03/1994 (Japon)
Testé sur : Sega Megadrive

Intitulé New Generation (Bloodlines aux Etats-Unis et Vampire Killer au Japon), ce jeu de plates-formes sur six niveaux composés eux-mêmes de sections, narre les aventures de John Morris, descendant de Belmont, et de Eric Lecarde, un ami chasseur de vampires en 1917. Ils qui doivent empêcher Elizabeth Bartley de ressusciter le Comte Dracula.

Mords moi si tu peux

Le décor et la trame sont plantés, il va falloir une nouvelle fois se battre contre les Forces du Mal.
Sur l’écran titre, les possibilités ne se bousculent pas au portillon. Soit vous entamez une partie, soit vous entrez un mot de passe (dois-je vous rappeler qu’il n’y a pas de sauvegarde sur une Megadrive ?), soit vous accédez aux options ce qui vous permettra de choisir la difficulté entre facile et normal, le nombre de vie (de 1 à 5), la configuration des touches et de passer outre la cinématique d’entrée.

Avant de casser du monstre, le jeu vous propose d’incarner, au choix, l’un des deux protagonistes de l’histoire, John Morris et Eric Lecarde. Chaque personnage a ses avantages. John a la faculté de s’accrocher au plafond et Eric peut sauter plus haut. Côté arme de base, le descendant de Belmont a un fouet alors qu’Eric possède une hallebarde.
A ce propos, tout au long de votre aventure, des items agrémenteront vos attaque comme lancer une hache ou autre joyeuseté ce qui s’avère pratique pour dégommer à distance un ennemi difficile à atteindre. Mais attention car ces améliorations sont limitées. Néanmoins, des items en forme de capsules rouges seront à même de les prolonger. D’autres items comme des coeurs vous redonneront, eux, de la santé.

Chaque niveau se termine par un boss à éliminer. Mais avant de les affronter, vous devrez faire face à des hordes d’ennemis qui vont de la chauve-souris au squelette en passant par un « oeil » ou des dragons et un boss intermédiaire. Sur ce plan, on est servi.

Vampire vous avez dit vampire ?

Les musiques sont agréables et correspondent parfaitement à l’époque où l’action est censée se dérouler. Cependant, certains bruitages sont insupportables à l’oreille et font penser à des ongles sur un tableau. Rédhibitoire.

Du côté des décors, tout est très détaillé. et le style médiéval est de mise. Bien que certains niveaux se passent en extérieur, vous allez voyager surtout dans des châteaux. Les couleurs, elles, sont très vives à tel point que l’on a l’impression quelquefois qu’elles bavent. N’y aurait-il pas mieux fallu utiliser des tons plus sombres ?

La jouabilité aurait pu être améliorée notamment pour la gestion du saut. En effet, il vous arrivera de constater que votre personnage, pour un saut en diagonale, se meut seulement en hauteur. Pas très pratique lors d’une phase sensible. Néanmoins, la plus grande faute provient de la manette Megadrive qui n’est pas idéale pour ça. En mettant de côté cet écueil, le reste se manipule très bien et que ce soit John ou Eric, leurs déplacements se font sans peine.

Comme signalé plus haut, la difficulté est paramétrable. Mais même en mode facile, on pourrait s’arracher les cheveux tellement le jeu est corsé. Les boss, quant à eux, sont particulièrement coriaces.

Sang pour sang

Catlevania The New Generation ne restera pas dans les annales des jeux vidéo avec quelques bruitages à péter les tympans (mauvais réglage du son ?) et des couleurs flashies. Mais pour sa défense, on peut dire que c’était le premier épisode sur une console Sega et que l’on ne peut pas faire mouche tout le temps au premier jet.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.